J’ai eu ma séance avec la psychologue aujourd’hui, et c’était globalement bon. Nous avons eu notre part de désaccords concernant mes objections part rapport à la thérapie de groupe qui est prévue pour mai. Je reviendrais dessus plus tard.
Nous avons d’abord commencé avec ma condition actuelle qui n’est pas bonne, pas de grosses surprises sur ce sujet. Je lui expliquais pourquoi je parle d’une rechute et pourquoi elle ne la voit pas comme telle. Elle me voit comme déprimée, un peu plus que d’habitude, mais pas encore hors de contrôle.
Elle ne remarque aucun signe de rechute à travers mon discours, mon langage corporel et notre discussion sur ma débâcle financière actuelle, le manque d’avenir réel, etc.
Son message est pour moi assez clair. Si j’étais en rechute, je ne serais pas capable de converser de cette manière calme et recueillie. Ceci dit, je dois rester attentif.
Elle est de loin plus expérimentée que moi et je lui fais confiance sur ce point, car mon auto-analyse doit être par définition subjective, voire irrationnelle à certains moments. Nous avons donc un point positif qui est la non-rechute, mais ceci ne paie toujours pas les factures. Cela devient une obsession qui ne m’amène nulle part et à laquelle je devrais arrêter de penser le plus tôt possible.
Pour revenir à mon point initial, la thérapie de groupe. Voici les raisons pour lesquelles j’ai choisi de ne pas y aller.
Le premier est le sujet qui est : comment éviter la rechute. J’ai dit à ma psychologue qu’un tel sujet est irréaliste sinon ridicule. Tout le monde sait, les bipolaires et le corps médical qu’un tel objectif est impossible à atteindre. D’où ma question qu’est ce qui a motivé l’organisateur d’aborder un tel sujet. Elle m’a fait un sourire en coin qui sous-entendait qu’elle était d’accord avec moi ne l’admettrait jamais ce que je comprends compte tenu de sa position. Elle a magistralement détourné la conversation sur le point qui a pour but de créer un groupe de thérapie et d’être en contact avec d’autres bipolaires. Je lui ai répondu, en observant attentivement son langage corporel, car je savais que ma réponse provoquerait une réaction. J’ai répondu que j’ai déjà, dans mon interaction quotidienne avec les bipolaires à travers mon blog et à ce jour, je n’ai pas trouvé un meilleur système de soutien. Où nous échangeons tout, les pensées, les sentiments, expériences et que c’était groupe de réponse très réactif et rapide quand quelqu’un ou moi-même se trouve en détresse ou fait face à une crise, qu’elle soit mineure ou significative. Elle m’a dit que c’était virtuel, et j’ai répliqué en disant que ce ne sont pas des ordinateurs qui nous aident de l’autre côté, mais de vraies personnes de tous les horizons, pays et cultures. Mais elle est revenue avec la certitude absolue qu’une thérapie de groupe est bien plus efficace que le bloging. J’ai conclu sur ce point en disant que j’assisterais au prochain groupe si je trouve que le sujet est pertinent.
Deuxièmement, la visite chez un nouveau psychiatre concernant cette thérapie de groupe. Je lui ai dit clairement, et ce n’était pas négociable, je ne verrai pas un autre médecin, car le mien est tout ce dont j’ai besoin et que j’ai aussi ma psychologue. Je n’ai pas besoin et je ne veux pas recommencer à raconter toute mon histoire. Elle était un peu perplexe et ne m’a pas répondu ou je ne me souviens pas d’avoir eu une réponse.
Le troisième point dont nous n’avons pas parlé était le calendrier des séances. Il se trouve que la majorité des réunions du groupe seraient en conflit avec mon emploi du temps, ce qui n’est pas possible pour moi. Je dois aller chercher mes enfants à l’école presque en même temps que la thérapie se termine. Même si je voulais participer, ce serait impossible, car nous n’avons pas de famille ou d’amis proches qui seraient capables de les prendre à l’école.
J’aurais pu commencer avec le troisième point et raccourcir le tout, mais je pensais qu’il serait intéressant de partager, avec vous, ce que certains professionnels pensent de notre communauté, j’ai quand même mentionné l’infirmière qui m’avait contacté et qui fut abjecte et m’en suis plein.
Paix et sérénité
Lawrence